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La cosmologie iroquoise

Les Iroquois ou Haudenosaunee[1], comprennent aujourd’hui six nations amérindiennes : Mohawks, Onneiouts, Onondagas, Sénécas, Cayugas et Tuscaroras. Lorsque les Français sont arrivés en Amérique du Nord, ils ont trouvé généralement une approche pacifique[2] et orientée vers le dialogue dans ces nations[3], qui à cette époque peuplaient le nord de New York, le sud du lac Ontario et le fleuve Saint-Laurent. Ce caractère ouvert et réconciliant avec l’étranger, ainsi que l’unité interne et le respect mutuel entre les nations iroquoises elles-mêmes au sein de la Confédération, trouve ses racines dans une conception du monde qui s’appuie sur une série de grands écrits et d’épisodes historiques que nous résumerons ci-dessous. Tout cela configure une cosmologie qui, comme nous le verrons, se caractérise par une étonnante flexibilité pour s’adapter et survivre aux dures inclémences historiques auxquelles ce peuple a été soumis.

Comme toute culture, les Haudenosaunee ont identifié certains moments de leur histoire qui définissent leur expérience et à travers lesquels ils sont venus à se comprendre et à comprendre leur place dans le monde. Afin de comprendre comment cette cosmologie iroquoise se structure et se reproduit en base à certains éléments essentiels, nous allons les traiter dans un certain ordre. Nous aborderons d’abord les trois éléments les plus descriptifs de cette tradition, éléments qui définissent la tradition iroquoise dans la mesure où ils décrivent une conception du monde : la Création, le discours des Paroles avant toutes choses, et le Cycle des Cérémonies. Après, nous commenterons deux autres éléments, plus historiques, qui ont impliqué des innovations et des changements dans la culture iroquoise, soit à la suite de contacts avec d’autres traditions et peuples à travers l’histoire, soit à la suite de conflits et de relations entre les mêmes nations qui composent la Confédération : La Grande Paix et Le Bon Message de Handsome Lake.

Selon le témoignage des jésuites, qui nous parlent de la conception du monde des Hurons dans leur Relations, Beaudet[4] nous décrit une sorte de genèse qui s’inscrit dans la croyance iroquoise : Aataentsic, la mère de l’humanité, vivait le ciel avec les Esprits. Un jour, elle tombe en chute libre vers la Terre, dans ce moment totalement couverte par les eaux. Une tortue, aidée par d’autres animaux marins qui la recouvrent de terre du fond marin, amortit la chute d’Aataentsic, donnant ainsi naissance à la surface de la Terre. Le mythe de la création reflète l’une des valeurs essentielles de la culture iroquoise : sa capacité de s’adapter à un nouvel environnement en utilisant les éléments culturels qu’ils emportent toujours avec eux : it’s a story of survival, adaptation, resilience, and growth. What is also crucial to this story is the fact that Sky Woman managed to bring some very important things along with her to this world that have enabled her descendants to sustain themselves since that time long ago.[5]

Dans la création, nous voyons déjà dans la conception iroquoise d’harmonie et de partage qui respecte toujours la différence. Mais cela est encore plus évident dans le discours « Paroles avant toutes choses », un discours qui peut être prononcé, avec un certain dégrée de différences d’une occasion à l’autre[6], avant tout événement, afin que chaque individu prenne conscience de sa part dans le tout universel, et se souvienne de « la voie tracée pour eux par le Créateur » ». C’est un discours d’une grande beauté, dans lequel nous percevons la corporalité comme opérateur ontologique et cosmologique, tel que décrit par Claude Lévi-Strauss[7], une corporalité qui est l’une des caractéristiques communes des cosmologies amérindiennes : dans une telle configuration, tout élément a sa place, son mythe d’origine, et demeure inextricablement lié à d’autres.

 « Les cosmologies amérindiennes manifestent un degré d’ouverture supérieur à celui des cosmologies chrétiennes et modernes, en accordant une humanité à tous les éléments de l’environnement et en ne la limitant pas aux seuls humains ». Claude Lévi-Strauss. Cité par Fréderic Laugrand. Pour en finir avec la spiritualité : l’esprit du corps dans les cosmologies autochtones du Québec. Presses de l’Université de Montréal, Montréal. P. 219.

Les animaux, humains et végétaux ont des statuts équivalents. Dans le texte, un univers organique et entrelacé est présenté, dans lequel chaque partie est en harmonie avec le reste, dans lequelle l’humain a un statut équivalent au reste des êtres et n’est jamais en position d’exception ou au sommet d’une hiérarchie des êtres, mais il est plutôt un simple élément de la création en relation avec cet univers. Commençant par la description de la terre mère, le texte mentionne les plantes, les animaux, les humains, les eaux, les poissons, les insectes, les vents, le soleil, la lune, les êtres célestes, pour terminer en décrivant le rôle des quatre messagers ou pacificateurs. Chaque entité est présentée comme un esprit et comme un membre d’une grande famille universelle (mère terre, notre esprit des eaux, le vieux frère du soleil, notre grand-mère Luna, etc.). Au sein d’un tel modèle, pour reprendre les termes de Descola et Viveiros de Castro, il ne reste plus que les physicalités pour différencier les êtres, d’où l’importance du corps et de ses ornementations, qui servent à les distinguer — comme les vêtements — et à communiquer. Comme élément commun avec les autres cultures amérindiennes, bien des éléments laissent entendre qu’après quatre siècles d’évangélisation et de christianisation, le corps demeure toujours un opérateur fondamental de ces ontologies[8]. Les Hurons, nous dit Jean-Francois Beaudet, vivent dans un monde où tout ce qui existe, même les objets fabriqués par les humains, possède un Esprit et jouit de l’immortalité. Les Esprits, qui ont le pouvoir d’influencer la vie des êtres humains, s’appellent des okis.[9]

Cette fusion de l’humain en tant qu’élément d’un tout naturel se reflète également dans le cycle des cérémonies iroquoises. Ces cérémonies, qui sont à la base de leur tradition, sont menées avec la conviction qu’elles proviennent directement du Créateur. Elles se répètent cycliquement annuellement, selon les saisons et basées sur un cycle d’agriculture, centré sur les fèves, le maïs et les courges. Il s’agit de la Cérémonie du Milieu de l’Hiver, la Cérémonie de l’Érable, la Cérémonie ou Danse du Tonnerre, la Cérémonie des Plantations, la Cérémonie de la Fraise ou célébration des premières récoltes, la Cérémonie de la Lune, célébrée au printemps et à l’automne, la Cérémonie de la Fève Verte et celle du Maïs Vert, la Cérémonie des Récoltes, qui aurait influencé l’adoption de la Fête de l’Action de grâce (Thanksgiving) aux États-Unis, est l’occasion de remercier le Créateur pour ses largesses et la Cérémonie de Fin de Saison, qui permet de se rappeler tout ce que l’année qui se termine a apporté, et de se préparer au prochain cycle de cérémonies.

La Fête des Morts[10] est un rituel de guérison. La société de guérison qui a la responsabilité de faire ces rituels s’apelle la société de l’Ohkí : we. Il s’agit d’une société composée presque exclusivement de femmes. L’aspect cyclique de la vie et la mort et les saisons est un élément qui revient de manière récurrente dans la cosmologie iroquoise.

« Je me trouvai à ce spectacle (…) je ne pense pas qu’on puisse voir dans le monde
une image plus vive et plus parfaite de ce que sont les êtres humains (…) après avoir
ouvert les tombeaux, ils vous étalent sur la place toutes ces carcasses, et les laissent
assez longtemps ainsi découvertes, donnant tout loisir aux spectateurs d’apprendre
une fois pour toutes ce qu’ils deviendront un jour. Les unes sont toutes décharnées et
n’ont qu’un parchemin sur les os; les autres sont comme cuites et boucanées, sans
montrer aucune apparence de pourriture; et les autres sont encore toutes grouillantes
de vers (…) J’admirai la tendresse d’une femme envers son père et ses enfants; elle
est la fille d’un chef, mort à un âge très avancé (…) elle lui peignait la chevelure et lui
maniait les os de la même façon que si elle voulut lui rendre vie (…) »

Jean-François Beaudet, Dans les filets du Diable (P 11)

 

Kayanerekowa ou La Grande Paix décrit l’arrivée d’un messager Huron qui s’exprime par l’entremise de son porte-parole Aionwahtha, Onondaga de naissance, mais comme le messager, devenu Mohawk par adoption. Le caractère surhumain de La Grande Paix, qui n’est pas une Loi Humaine, mais « une expression de la Voie de la Grande Splendeur qui avait été oubliée » est répété et souligné. Le message prendra la forme de la Maison-Longue, explique le messager, faisant référence à la maison iroquoise traditionnelle dans laquelle différentes familles partagent le même espace. Plus tard, il transforme un cannibale en collaborateur et change son mode de vie. Les Mohawks étant les premiers à recevoir la Grande Paix, ils deviennent les fondateurs de la confédération. En bref, l’histoire vise à fournir une base pour l’élaboration des lois de La Grande Paix qui aboliront la guerre entre les cinq nations, et aussi pour réaliser que « toute l’humanité peut être à l’abri de la Grande Paix ». C’est donc un plaidoyer pacifiste en faveur de la fraternité des peuples[11], mais pas seulement des Iroquois, car le message est ouvert à toute l’humanité (c’est pourquoi le Wampum des 5 nations originelles est ouvert à ses extrémités, en attendant l’arrivée de nouvelles nations) : « Si quelque individu ou quelque Nation que ce soit à l’extérieur de la Confédération adopte la Kayanerekowa, c’est-à-dire suit les racines jusqu’à la source : l’Arbre de la Paix… il sera invité à trouver asile sous da ramure qui va toujours croissant. On ajoutera une poutrelle ou une traverse à la Maison-Longue et on renforcera d’autant l’édifice de la Paix »[12].

 

Le message persiste encore aujourd’hui à la base de la Ligue iroquoise des Six Nations et de son gouvernement. La Grande Paix renvoie au Grand Conseil : La Ligue des Six Nations, le Grand Conseil des Chefs confédérés. On l’appelle aussi la Confédération ou le « gouvernement » des Six Nations. Ce n’est pas un gouvernement coercitif au sens occidental. Ce sont des nations indépendantes. Chacun a sa Maison-Longue. Sa fonction est simplement de « prévenir la désunion des esprits » à la fois entre les nations de la ligue et avec les autres nations.

Après la formation de la Grande Loi, le prochain événement significatif dans la culture Haudenosaunee fut l’introduction du Gaihwi’yo au début du XIXe siècle. Également connu sous le nom de Code de Handsome Lake, il est souvent appelé la « religion moderne des maisons longues ». Le Bon Message de Handsome Lake s’inscrit dans la continuité d’une même conception du monde iroquoise : S’adapter à une nouvelle situation et tirer le meilleur parti de l’ancien ordre social, comme le souligne Rick Montour[13], sont les thèmes caractéristiques dans la cosmologie iroquoise (la Création, Paroles avant toutes choses, les Cérémonies, la Grande Paix).

Il est important de résumer le contexte historique : après la chute de la Nouvelle-France et de la Révolution américaine, les communautés iroquoises, privées du rôle politique et diplomatique qu’ils avaient joué jusqu’alors, sont désormais confinées à leurs réserves. Montour décrit dans son introduction « We build the House » comment le peuple iroquois a subi non seulement l’exil, mais aussi L’expédition Sullivan, qui a poursuivi sa campagne par une politique de la terre brûlée, détruisant méthodiquement au moins quarante villages iroquois dans toute la région des Finger Lakes de l’Ouest de l’État de New York, pour mettre un terme aux attaques contre les Américains. Sganyadai : « ou Handsome Lake était un vétéran de la Révolution américaine et, comme tout son peuple, il a été touché par le résultat de ce conflit, qui l’a laissé en exil loin de sa terre. Les Iroquois tombent dans un état de dépression, de violence et d’alcoolisme, dans des réserves sur des terres qu’ils ne connaissent pas. C’est à cette époque que, sous l’influence des crackers, Handsome Lake appelle ses frères à se rappeler de l’importance d’exprimer de la gratitude envers le Créateur pour la beauté de sa création par le biais des cérémonies.

Le Bon Message lancé par Handsome Lake est en quelque sorte la réponse des Iroquois à l’invasion européenne en général, et à celle du christianisme en particulier. Les autochtones à travers l’ensemble de l’Amérique ont adopté diverses stratégies pour s’adapter à l’invasion idéologique du christianisme. L’émergence de mouvements millénaristes autochtones est l’une d’entre elles. Ces mouvements de retour aux traditions empruntent parfois certains éléments du christianisme, mais constituent surtout une prise de position, une réponse autochtone à son message, une interprétation de celui-ci à partir d’une conception autochtone du monde. Le Sénéca Handsome Lake et son Bon Message, le Karihwi : io, s’inscrivent parmi ces différents mouvements de résistance à l’invasion européenne et de retour à la tradition. Aujourd’hui, l’existence d’un christianisme autochtone est indéniable. La ferveur religieuse des Autochtones apparait déjà dans les sources historiques — notamment chez les Wendats (Hurons) — mais la notion de syncrétisme ne suffit plus depuis longtemps à rendre compte des dynamiques et des profondes transformations des traditions autochtones[14]. L’impact du message Bon de Handsome Lake sur la culture iroquoise est énorme.

Après la défaite de la guerre de la Révolution Américaine, ils ont quitté ce qui avait été leurs terres pendant des milliers d’années pour atteindre des terres qu’ils n’avaient jamais vues, mais comme Sky Woman, emportant avec eux leurs coutumes, leur gouvernement, leurs cérémonies, leur langue, ses pratiques agricoles, ses traditions. Cela révèle une culture flexible, qui s’adapte avec une relative facilité aux changements. D’une certaine manière, cela répond à la torsion des compas décrits par Viveiros de Castro, autour duquel, contrairement à la culture occidentale, qui s’adapte et tourne autour de la même vision constante de la nature, les Iroquoises maintiennent une culture constante et flexible, dans autour duquel évolue une géographie et une nature changeantes : On trouve comme la cosmologie iroquoise va dans le sens d’une flexibilité au changement, tout en se servant de la tradition.[15]

Au début, après la mort de Handsome Lake, nous avons trouvé une division entre les chrétiens iroquois qui rejettent son message, par rapport à ceux qui l’adoptent : Les traditionalistes seront constamment persécutés par les Iroquois christianisés, et ce jusqu’à la dernière moitié du 20e siècle. Plus tard, un appel est fait à la plus pure tradition, qui rejette le message de Handsome Lake pour son influence chrétienne. C’est le moment où les Warriors émergent, faisant appel à la tradition originelle et avec un fort rejet du christianisme et de tous les éléments culturels allochtones.[16]

 

 

 

 

[1] Haudenosaunee (hoe-dee-no-SHOW-nee) signifie en langue Onondaga « les gens qui construisent une maison ». Le nom fait référence à la Confédération entre les six nations iroquoises. C’est le terme Rotinonhsion:ni en langue mohawk.

[2] «Because the Great Peace was already well established among the Five Nations in pre-contact times, their initial interaction with the Dutch, French, and British was mostly amicable during the seventeenth and eighteenth centuries. (…) They had a first agreement with the Dutch in 1613. This first agreement was known as the Tekeni Teiohatatie Kahswentha, or Two Row Wampum belt, and is the philosophical foundation of how the Haudenosaunee have conducted themselves politically in relation to Europeans ever since. It was eventually followed with the Silver Covenant Chain agreement (also known in Mohawk as Tehontatenents awa:kon-‘the thing that bind us together’) that reiterated and confirmed the nature of this relationship.» MONTOUR, Rick (2014): We Share Our Matters. Two Centuries of Writing and Resistance at Six Nations of the Grand River, «We Build the House: Introduction», University of Manitoba Press, P13.

[3] Au moment de la rencontre des Iroquois avec les allochtones, la nation Tuscaroras ne faisait pas encore partie de la Confédération. Cette nation a rejoint la Confédération en 1722.

[4] Jean-Francois Beaudet. Dans les filets du Diable. Les coureurs des bois et l’univers religieux amérindien. P. 14.

[5] MONTOUR, Rick (2014) : « We Build the House: Introduction », P.4

[6] « Comme l’explique Sakokweniónkwas Tom Porter dans And Grandma Said… (Xlibris, 2008), il n’y pas de version toute faite de l’Ohenton Kariwahtekwen. Chaque orateur construit la sienne selon les circonstances à partir d’une série d’éléments prédéterminés. » Jean-Francois Beaudet, 2020.

[7] Claude Lévi-Strauss : les cosmologies amérindiennes manifestent un degré d’ouverture supérieur à celui des cosmologies chrétiennes et modernes, en accordant une humanité à tous les éléments de l’environnement et en ne la limitant pas aux seuls humains. Cité par Fréderic Laugrand. Pour en finir avec la spiritualité : l’esprit du corps dans les cosmologies autochtones du Québec. Presses de l’Université de Montréal, Montréal. P. 219.

[8] Fréderic Laugrand. Pour en finir avec la spiritualité : l’esprit du corps dans les cosmologies autochtones du Québec P. 220

[9] Dans les filets du Diable. P. 14

[10] La description impressionnante de Beaudet au début de son livre Dans les filets du Diable (P 11), en citant au jésuite Jean de Brébeuf au moment où il assiste aux préparatifs de la fête des Morts Huronne en 1636, montre sans aucun doute à quelle distance sont les cosmologies occidentales des celles Iroquois dans des concepts tels que la mort ou la matérialité de la nature.

[11] « To the Haudenosaunee, the story of the Peacemaker and his message is evidence of the power that is created when human beings set their minds to achieve something beneficial and goof for all. » MONTOUR, Rick (2014): We Build the House: Introduction, P10

[12] Robert Vachon. Kayanerekowa — La Grande Paix — : La voie de la grande Splendeur.

[13] what is most significant about the Gaihwi’yo is that it once again demonstrates a pattern that is familiar to Haudenosaunee thought and experience: that of adapting to a new situation while bringing forth the best of the old social order. P. 11

[14] Fréderic Laugrand. Pour en finir avec la spiritualité : l’esprit du corps dans les cosmologies autochtones du Québec. Presses de l’Université de Montréal, Montréal P 223

[15] Therefore, these ceremonies are transportable to a degree, and can be adapted to a specific situation and context so long as the proper words are spoken, dances performed, and protocol observed. Such cultural flexibility is a useful characteristic when a people are displayed from their traditional homeland, but it’s also a feature of Haudenosaunee language and thought, which are reflective of a world ins constant motion. In such an environment, change is a necessary feature that permeates the natural world. P18

[16] Dans son livre intitulé Reconstruire la Confédération iroquoise, Louis Hall (catholique avant de se rapprocher de la Confédération iroquoise et de rejeter radicalement tout ce qui est venu des Blancs) reprend les accusations des Iroquois chrétiens contre Handsome Lake. Pour lui, le lac Code d’Handsome constitue la loi étrangère « copiée sur le Code Quaker ». « Les Indiens qui acceptent le code du lac Handsome… pourraient et la bannière du territoire de la Confédération iroquoise »

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